Article: SGIÒ, entre cinéma et identité corse : une aventure partagée avec Éric Fraticelli

SGIÒ, entre cinéma et identité corse : une aventure partagée avec Éric Fraticelli
Si vous avez l’œil et l’amour du cinéma corse, vous avez sans doute remarqué que la marque Sgiò s’est discrètement mais fièrement invitée dans l’univers filmique d’Éric Fraticelli, aussi connu sous le nom de scène Pido. À travers les quatre films qu’il a écrits et réalisés – Permis de construire, Inestimable, Le Clan et Permis de détruire – la marque insulaire s’impose comme un acteur silencieux mais bien visible de ces comédies ancrées dans la culture corse.
Ce n’est pas une coïncidence, ni un simple hasard de styling. C’est une rencontre authentique entre deux démarches profondément enracinées dans leur terre : celle d’un cinéaste qui fait rayonner la Corse à travers ses histoires, et celle d’une marque qui tisse les valeurs corses dans chaque pièce qu’elle conçoit.
Une première collaboration inoubliable : Permis de Construire
Tout a véritablement commencé en 2021, avec la sortie du film Permis de Construire, réalisé par Éric Fraticelli et distribué par Warner Bros. Dans ce long-métrage qui fait la part belle à la beauté de l’île, ses traditions et ses personnages hauts en couleur, on retrouve Fraticelli dans le rôle de Santu, aux côtés du célèbre Didier Bourdon, qui incarne Romain.
Dès les premières scènes, pour les amateurs de mode insulaire, un détail saute aux yeux : le désormais emblématique tee-shirt Peace de Sgiò que porte Fraticelli lui-même. Ce n’est pas un simple accessoire vestimentaire, c’est un symbole. À travers ce choix, Éric Fraticelli donne à la marque une place dans l’histoire qu’il raconte, celle d’un homme qui revient à ses racines, dans une Corse pleine de vérité, d’humour, de maladresses mais surtout de chaleur humaine.
Autour de lui, un casting solide et complice : Michel Ferracci (connu notamment pour son rôle dans Mafiosa) dans le rôle de Tutu, Laurent Gamelon en Victor, et bien d’autres talents. Tous contribuent à ce savoureux mélange d’humour et de sincérité, où les créations Sgiò s’invitent subtilement mais sûrement : casquettes, Bleu de Chine, polos, tee-shirts... les pièces emblématiques de la marque habillent ces personnages avec une telle évidence qu’il serait difficile de ne pas les remarquer.
A l’affiche du film, on reconnait notre cher Éric Fraticelli portant l’emblématique tee-shirt « Peace » de notre marque accompagné du célèbre acteur Didier Bourdon.
Sgiò et Eric Fraticelli : une alliance naturelle
Ce qui pourrait passer pour un placement de produit est en réalité bien plus profond. Éric Fraticelli est un admirateur de la marque depuis ses débuts. Son soutien n’est pas commercial, il est culturel. Il s’inscrit dans une démarche de mise en valeur de l’identité corse dans toutes ses formes : la langue, les paysages, les comportements… et bien sûr, la mode.
De notre côté, chez Sgiò, nous avons vu dans cette collaboration une continuité naturelle. Une évidence. Car nous partageons les mêmes valeurs : l’attachement à la terre, la valorisation des traditions sans tomber dans le folklore, et une certaine idée de la liberté. Dans ses films, Fraticelli raconte la Corse avec justesse, humour et tendresse. Et c’est exactement ce que nous essayons de faire à travers nos vêtements.
Un succès qui continue : Le Clan et Permis de détruire
Après le succès de Permis de Construire, Fraticelli n’a pas chômé. En janvier 2023, il a sorti Le Clan, une autre comédie savoureuse tournée en Corse, qui met en scène Philippe Corti, Jean-François Perrone, Joséphine Demeaux, Denis Bracini, et bien sûr Michel Ferracci.
Là encore, Sgiò est de la partie. On retrouve sur les épaules des acteurs nos pièces signatures, toujours portées avec cet air décontracté mais fier, typiquement insulaire. Le Bleu de Chine, par exemple, ce vêtement de travail devenu icône locale, traverse l’écran avec dignité et simplicité. Il raconte une histoire, celle du peuple corse, de ses métiers, de ses traditions. Il ne s’agit pas simplement d’habiller des acteurs : il s’agit de prolonger à l’écran l’âme de notre île.
Et puis, en 2025, Éric Fraticelli revient avec Permis de détruire, son quatrième film en tant que scénariste et réalisateur. Encore une fois, la Corse est le décor, mais plus encore, elle est un personnage à part entière. Et parmi les éléments de ce décor, les créations Sgiò trouvent leur place comme une évidence. Elles participent à cette immersion dans un quotidien insulaire fait de contrastes, de fierté, de dérision et de poésie.
Inestimable : un hommage tout en finesse
Il ne faut pas non plus oublier Inestimable, l’un des films les plus personnels de Fraticelli. Un film à part dans sa filmographie, où l’on sent la maturité du réalisateur, son besoin de transmettre une émotion plus intime. Là aussi, Sgiò est présente. Moins frontalement, mais toujours avec élégance et authenticité. Nos vêtements ne sont pas là pour briller, mais pour souligner des détails, renforcer une ambiance, rappeler discrètement cette appartenance commune à une terre et à une culture.
Merci à Éric Fraticelli
À travers ces films, Éric Fraticelli ne se contente pas de faire rire ou réfléchir. Il construit une œuvre cohérente, profondément enracinée, et donne une visibilité nouvelle aux talents corses, qu’ils soient acteurs, techniciens, musiciens… ou créateurs de mode.
C’est pourquoi, en tant que fondateur de Sgiò, je tiens à le remercier sincèrement. Pour sa confiance, pour sa fidélité, et surtout pour la mise en lumière qu’il offre à notre marque. Grâce à lui, nos créations voyagent au-delà des frontières de l’île, elles sont vues, admirées, et surtout, comprises.
Ce partenariat n’est pas qu’une opportunité : c’est une fierté. Une manière pour nous de participer, à notre échelle, à cette aventure cinématographique unique qui célèbre la Corse avec justesse et passion.
Sgiò, un acteur de la culture corse
Finalement, si les vêtements Sgiò apparaissent aussi naturellement dans les films d’Éric Fraticelli, c’est parce qu’ils partagent le même ADN. Celui de la Corse contemporaine : fière mais ouverte, enracinée mais moderne, discrète mais authentique.
Alors la prochaine fois que vous regarderez Permis de Construire, Le Clan, Inestimable ou Permis de Détruire, ouvrez l’œil. Cherchez les détails, les regards, les sourires… et repérez les touches de Sgiò qui habillent ces scènes avec sincérité.
Car oui, aujourd’hui, la marque Sgiò ne se contente plus de défiler dans les rues de Bastia ou d’Ajaccio. Elle vit aussi sur grand écran, dans les films d’un homme qui a compris que valoriser la Corse, c’est d’abord valoriser ceux qui la font vivre.