Le bleu de travail Sgiò : de l’uniforme imposé au vêtement libéré.
Iconique. Intemporel. Universel
Porté par des millions de travailleurs, le vêtement iconique en toile bleue a marqué de nombreuses années d'histoire du monde du travail.
Sa matière légère en moleskine, sa solidité, sa longévité, ses nombreuses poches et son côté fonctionnel en font l'uniforme du travailleur d'autrefois.
Le bleu de Chine - originaire du nom qu'il porte - est adopté par le monde agricole. Il rencontre un grand succès en Méditerranée et se porte aussi bien en bord de mer que dans les terres.
Le bleu de chauffe quant à lui est adopté par le monde ouvrier. L'habit typique du travailleur marque la séparation entre les ouvriers et les patrons, avec d'un côté les cols bleus, de l'autre les cols blancs. Identifié comme l'uniforme de la classe ouvrière, c'est à partir des années 70 que les travailleurs veulent se défaire de cette étiquette sociale.
Au même moment, il est récupéré par les étudiants lors des manifestations de mai 68 et bientôt par les créateurs de Haute Couture.